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Changements : relations fraternelle

Salut tout le monde, je m'appelle Paul Sawka. Je suis le leader de la sensibilisation pour CDSS. J'ai beaucoup réfléchi et écrit sur les sentiments et les changements ces derniers temps. Je voulais vraiment partager ces pensées avec le monde, alors je voudrais vous inviter à lire ma nouvelle série de blogs sur mes propres émotions et mes changements à mesure que je vieillis.

 

Changements : Explorer les émotions et le vieillissement

 

Relations fraternelles

J'ai eu beaucoup de hauts et de bas avec ma petite sœur.

Ma vie a changé lorsque j'ai rencontré ma nouvelle petite sœur pour la première fois. Nous avons eu beaucoup de plaisir à jouer ensemble quand nous étions plus jeunes. Jouer dans le bac à sable ou dans notre grande cabane dans les arbres, jouer à toutes sortes de jeux et regarder plusieurs de nos émissions de télévision préférées.

Tout ce que nous faisions quand nous étions petits était tellement merveilleux. La raison pour laquelle nous ne faisons plus toutes les choses que nous faisions ensemble quand nous étions enfants est vraiment parce que nous sommes devenus trop grands et que nous sommes maintenant des adultes.

D’une certaine manière, nous devons poursuivre notre propre vie et faire nos propres choses. C'est difficile quand les choses changent à mesure que nous grandissons parce que je sais que les choses ne seront plus jamais les mêmes.

Changements : Relations fraternelle, une série d'articles de blog de Paul Sawka

J'ai appris de ma sœur comment arrêter d'être victime d'intimidation à l'école. Elle m'a aidé en me défendant et je suis très fière de ma sœur bien-aimée qui m'a vraiment aidé parce que j'avais tellement peur que l'intimidation puisse s'aggraver si ma sœur ne m'aidait pas. Si j’ai aidé ma petite sœur pour quelque chose, c’était avec ses devoirs. Je l'ai aidée en mathématiques et en sciences et c'est ce que j'ai fait avec elle.

Certains de mes souvenirs préférés avec ma petite sœur sont nos fêtes d'anniversaire. Ils étaient très amusants quand nous étions petits et ils ont été filmés par notre père et c'est ainsi que je m'en suis toujours souvenu.  

Et si nous ne grandissons jamais ?

Ma relation avec ma petite sœur a changé au fil du temps, car lorsque nous avons grandi, nous avons dû quitter la maison de nos parents et c'est ainsi que les choses doivent se passer maintenant, car nous sommes des adultes adultes et tout ce que nous faisions étant enfants à l'époque était super mais nous avons dépassé cela.

J'ai trouvé que certains changements dans ma relation étaient très difficiles. Un défi est de vraiment savoir lâcher prise sur mon enfance, comme sur les vieux jeux de l’enfance.

Comment arrêter de chatouiller ma sœur est vraiment et très profondément difficile à faire dans ma propre vie et j'aimerais vraiment pouvoir continuer cela avec ma petite sœur mais je sais au fond de mon instinct que je ne peux pas.

Je passe encore parfois du temps avec ma sœur, mais pas autant qu'avant car elle est toujours très occupée.

Nous regardons la télévision ensemble. Nous aimons lire des livres, faire des promenades et voir des films au théâtre. Parfois, nous allons nager parce que nous prenions des cours dans le passé. Nous sortons prendre un verre ou dîner et nous faisons des promenades et des randonnées en montagne avec notre famille.

Apprendre à laisser partir

Il y a eu certains défis que j'ai rencontrés dans ma relation avec ma sœur et il s'agissait d'abandonner nos vieux jeux et jouets d'enfance, nos jeux vidéo et nos vidéos. La majeure partie a disparu de la maison de nos parents à cause de leur déménagement, c'est donc très difficile à faire en ce moment. (Plus d'informations à ce sujet dans mon prochain article de blog.)

Notre stratégie est de vraiment parler de tout ce que nous avons vécu. Je pense qu'avoir une bonne et longue conversation est très bon pour moi et pour elle et c'est le moyen de tout dévoiler ouvertement pour nous deux.

La vue de l'autre côté
Par Amy Sawka 

Mon expérience de grandir avec Paul a été généralement plutôt formidable. Il n'était pas le genre de frère aîné à me tirer les cheveux ou à m'intimider, il était toujours doux, gentil et attentionné envers moi et tous ceux qu'il rencontrait. Entendre des histoires d'horreur sur mes amis et les disputes qu'ils auraient avec leurs frères et sœurs aînés m'a fait me sentir vraiment chanceux d'avoir Paul spécifiquement comme grand frère. 

Comment le fait de grandir ensemble vous a-t-il impacté ?

J'ai passé une partie de ma petite enfance à traduire Paul pour les autres, ce qui était parfois pénible parce que j'essayais de vivre ma propre vie et je ne voulais pas être simplement connue comme « la sœur de Paul ». Mais c’était aussi quelque chose dont j’étais assez fier parce que c’était quelque chose que moi seul pouvais faire. Parce que Paul est trisomique, j'ai beaucoup appris sur l'inclusion et la communication dès mon plus jeune âge. Cela m’a aidé à développer les compétences dont j’avais besoin pour devenir le professeur d’art dramatique pour les jeunes que je suis aujourd’hui. 

Paul a toujours été un gars très extraverti. Il était excellent pour se présenter aux autres dans l'espoir de se faire des amis, et il voulait toujours me présenter aussi. « Et voici ma sœur ! », disait-il. Pour quelqu'un de très timide, cette compétence de Paul m'a aidé à rencontrer des gens et à me faire des amis. 

Quels sont les moments forts et les défis que vous avez rencontrés ?

Je me souviens de nombreux moments amusants que nous avons passés ensemble lors de voyages de camping en famille. Nous passions des heures dans les piscines du camping, nageant et jouant ensemble. 

Nous avons également passé de bons moments ensemble lors de vacances en famille plus nombreuse, comme aller à Disneyland ou dans les Caraïbes. 

Nous étions tous les deux très passionnés par Star Wars en grandissant et je me souviens de nous nous déguisions en Jedi et organisions des batailles épiques au sabre laser pour nos parents. 

Évidemment, quand nous étions plus jeunes, nous ne nous entendions pas toujours. C'est mon grand frère et je suis sa petite sœur ! C'est une relation qui comporte ses propres défis. Surtout quand parfois le frère aîné avait besoin d'aménagements différents que la sœur cadette ne trouvait peut-être pas si juste à ce moment-là.

J'étais probablement une petite sœur typique et ennuyeuse à bien des égards. Je pense que je pourrais l'être encore ! Je le pousse d'une manière que les autres dans sa vie ne font pas nécessairement, et cela peut provoquer des frictions pour nous.

En tant que sœur, je sens qu'il est de ma responsabilité de lui poser des questions et de continuer à insister pour obtenir une réponse d'une manière que d'autres ne pourraient pas obtenir. Il n'aime pas toujours ça, mais c'est la relation fraternelle pour vous. Quand on est en famille, on s'aime même si parfois on ne s'aime pas. 

À quoi ressemble votre relation maintenant ? 

Le plus grand défi dans notre relation consiste désormais à gérer l’âge adulte et à essayer de comprendre à quoi ressemble une relation entre frères et sœurs adultes.

C'est bien de se rappeler ce que c'était d'avoir dix ans et de vivre sous le même toit, de vivre des batailles épiques au sabre laser, mais maintenant nous sommes dans la trentaine, vivant dans des endroits différents, avec nos propres emplois et vies sociales, et cela a été délicat pour nous de comprendre à quoi ressemble pour nous le fait d'être frères et sœurs maintenant.

Nous y travaillons toujours. 

Changements : Relations fraternelle, une série d'articles de blog de Paul Sawka

 

Vieillir en bonne santé pour les personnes atteintes du syndrome de Down 

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